"LETTRES" : signes que l'on assemble pour engendrer des mots, des phrases, des textes : la littérature.
C'est donc à partir de la littérature que j'ai travaillé
ce thème en puisant mon inspiration dans une œuvre au titre évocateur : "La
lettre écarlate".
Ce roman de la littérature américaine écrit par Nathaniel
Hawthorne et publié en 1850 relate l'histoire d'une femme adultère, dans
l'Amérique puritaine de l'époque coloniale.
La coupable est forcée de porter sur son vêtement une
marque distinctive :
"la lettre écarlate" la faisant ainsi vivre en
marge de la société, une société obscurantiste et hypocrite.
La lettre en tant que signe peut donc endosser le rôle de
stigmate révélant ainsi le côté obscur et fermé de l'être humain.
Or, Esther assume sa faute et se rebelle en arborant la
lettre A brodée par ses soins en fils d'or : d'un signe accusateur,
elle en fait une véritable oeuvre d'art.
Pour représenter la force de cette lettre écarlate, j'ai
choisi délibérément de ne pas figurer la "lettre" sous forme
calligraphique mais en travaillant sur la couleur et la forme des éléments qui
composent les 2 tableaux.
Le 3ème tableau symbolise la relation entre l'écrivain et
le lecteur, à savoir la transmission par le livre.
La lettre revêt son habit de lumière pour apporter à
l'esprit la connaissance qui lui permet
de s'ouvrir.
Pascale
HENRION-CHAFFOTEAUX
Lumière
La lettre tue, l'esprit vivifie (St Paul)
Stigmatisation
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